9 raisons de pratiquer le yoga

 

En septembre, la diminution des heures d’ensoleillement commence déjà à se faire sentir, mais c’est aussi le début de l’année scolaire et le moment de prendre de bonnes décisions et de se lancer dans de nouvelles activités ou de prendre la résolution de pratiquer plus régulièrement celles qui nous font du bien. Cette année j’ai décidé de donner mes cours de groupe dans un nouvel espace: Tout Coquelicot, 20 rue de la Justice à Saint-Nicolas. Voici 9 raisons d’y venir pratiquer le yoga.

Ca marche !

Un jour une amie m’a proposé de l’accompagner à son cours, c’est comme ça que j’ai découvert le yoga. Et j’en ai immédiatement ressenti les bienfaits, Je me sentais plus serein et plus léger. C’est ce qui m’a donné envie de le pratiquer puis de l’enseigner. Et encore maintenant, je suis toujours émerveillé de voir les effets positifs qu’il procure à mes élèves, même si certains d’entre eux ne pratiquent qu’une fois par semaine dans un cours de groupe.

Le yoga est de plus en plus reconnu par la médecine pour son efficacité à réduire le stress

Le stress est le coût de l’adaptation au changement. Tout changement positif ou négatif dans notre vie implique une réaction d’adaptation et génère un certain stress. Lorsqu’une situation est pénible, nous explique le Professeur Laborit, on réagit soit par « l’agression », c’est-à-dire en y faisant face, soit par la fuite. Mais le stress maximum, c’est quand on ne peut rien faire d’autre que subir constamment cette situation. C’est là que le yoga intervient, le yoga nous propose la voie de l’action. Il y a toujours moyen d’agir dans sa zone de contrôle et en particulier sur notre corps, sur notre mental et sur nos organes sensoriels grâce au yoga, aux postures qui agissent sur le corps et aux exercices respiratoires qui agissent sur le mental.

Le yoga donne la priorité à l’expérience directe. C’est une approche pragmatique qui va bien avec l’esprit moderne occidental

Selon Patanjali, l’auteur du Yoga Sutra, les trois sources de la connaissance juste sont la perception directe, l’inférence et le témoignage valide:

  • L’objet est devant moi, je le vois et si je suis un observateur objectif, je peux le voir tel qu’il est: je vois un feu devant moi, j’en saisis l’ampleur.
  • Je vois de la fumée derrière une montagne, je sais qu’elle est due à un feu.
  • Quelqu’un de fiable me dit qu’il y a un feu à tel endroit, je sais que je peux le croire.

Mais le yoga accorde la primauté à l’expérience directe. Ce n’est pas ce que je peux déduire de ce que je vois en observant une personne pratiquer, ce n’est pas ce que j’ai entendu dire à propos de la pratique qui me permettra de comprendre ce que le yoga peut apporter. Le plus important c’est ce que j’observerai, sentirai en pratiquant le yoga. C’est cette expérience directe qui me permettra d’observer de sentir les effets du yoga sur mon propre corps et sur mon mental. De même, la démarche scientifique se base sur l’observation directe et l’expérimentation.

La pratique du yoga réduit l’agitation et rend plus léger

C’est ce que j’ai  ressenti dès mes premières pratiques. Les techniques respiratoires du yoga visent d’abord à allonger l’expiration et à retrouver un rythme respiratoire lent et régulier ce qui réduit le flux incontrôlé des activités du mental.  De nombreuses postures de yoga agissent particuli!èrement sur la région abdominale, stimulent le feu digestif ce qui favorise l’assimilation des aliments et l’élimination des toxines. Ces techniques purifient le corps et le mental.

Le yoga est une approche complète qui agit sur le plan physique, psychique et spirituel

Le but du yoga est psychologique, c’est la recherche d’un état de yoga dans lequel la conscience est établie dans sa vraie nature. Dans les états de non yoga, c’est le mental qui domine, il fonctionne d’un façon incontrôlée comme s’il était le maître. Le cas le plus frappant est celui de l’insomnie due au flux incontrôlé et ininterrompu des activités du mental. Dans un état de yoga, le mental est au service de la conscience car en fait le mental n’est qu’un instrument. Nous percevons le monde à travers notre mental et nos organes sensoriels, mais c’est a conscience qui perçoit. Dans la situation, le mental est apaisé et nous permet de percevoir le monde plus clairement, en toute conscience. Mais la maladie est un grand facteur d’agitation mentale, c’est pourquoi le yoga propose aussi tout un travail porstural dans des mouvements synchonisés avec la respiration, en synergie avec elle ou dans des postures statiques qui agissent sur la musculature profonde, la musculature posturale et notamment celle de la colonnne vertébrale. Ce travail postural est a un effet très bénéfique sur le corps. Le travail respiratoire agit plus sur le mental, il aide à être calme et concentré. Et cet état est propice à la méditation ce qui nous permet de voir ce qui est vraiment essentiel dans la vie. C’est le côté spirituel du yoga.

Le yoga ralentit le vieillissement

Si vous connaissez des personne âgées qui pratiquent le yoga, vous l’aurez sûrement constaté. Elles paraissent généralement plus jeunes que leur âge réel. Les yogis disent que notre capital vital consiste en un certain nombre de respiration. En apprenant à allonger notre souffle, nous prolongeons donc notre longévité, mais pas seulement. Le but est aussi de rester en forme le plus longtemps possible. Et l’action profonde du yoga sur le corps, en particulier les postures inversées, permettent selon les yogis de ralentir le vieillissement du corps et de le garder en forme plus longtemps.

Le yoga augmente la concentration

La pratique du yoga et notamment des exercices respiratoires (le prânâyâma) aide à trouver un rythme respiratoire lent et régulier qui favorise  le calme et la concentration. Certaines techniques qui visent plutôt à allonger l’expiration favorisent la détente, la relaxation. Et d’autres techniques qui favorisent un rythme où l’inspiration et l’expiration sont égales et avec des rétentions poumons pleins favorisent la concentration.

Dans un monde qui parait de plus en plus complexe, qui évolue de plus en plus vite et qui peut à certains moment nous paraître anxiogène, le yoga apporte une lueur d’espoir: une méthode d’action

Certaines choses dépendent de forces qui nous dépassent, d’autres des êtres qui nous entourent, et d’autres dépendent de nous. Mais au bout de compte, les seules choses sur lesquelles nous pouvons agir sont celles qui dépendent de nous. C’est donc sur elles qu’on doit porter notre effort. Et il y a toujours moyen d’agir sur notre corps, nos organes sensoriels, notre mental grâce au yoga.

La loi du karma bien comprise: si nous agissons d’une façon plus consciente, tôt ou tard nos actions auront un effet bénéfique.

Beaucoup envisagent la loi du karma comme un destin qui nous est imposé. En fait la loi du karma dit simplement que nos actions laissent des traces. Suivant leurs motivations, ces traces seront bénéfiques ou pas. En réalité, une grande partie de nos conditionnements sont dus à nos propres actions et à leurs conséquences. Si nous agissons plus consciemment avec l’esprit clair, nos actions auront tôt ou tard des effets bénéfiques. Et c’est le cas pour la pratique du yoga, même si nous ne le sentons pas directement, si nous pratiquons régulièrement suivant les instructions d’un enseignant qualifié, notre pratique aura tôt ou tard des effets bénéfiques qui un jour deviendront évidents.

Pour lutter contre le stress, le yoga de l’action

Le monde à certains moments peut nous paraître très complexe. Nous nous sentons alors dépassés, impuissants et en conséquence très stressés. Le yoga nous propose un antidote, le yoga de l’action: agir, observer les résultats et rester détaché par rapport aux fruits de nos actes. En effet, quelque soit la situation, la seule chose que je contrôle, c’est ce que je fais, et si j’agis pour le mieux, ca apportera  tôt ou tard des résultats positifs, mais je ne peux pas tout contrôler. Il faut donc l’accepter.

L’importance de l’action

Lorsque nous sommes confrontés à une situation stressante, il y a selon Laborit, trois réactions possibles: modifier la situation, la fuir ou alors la subir sans pouvoir rien y changer.

Les situations les plus stressantes sont celles du troisième type. Rien n’est pire que d’être obligé de subir une situation pénible sans pouvoir réagir. Il vautmieux modifier la situation en vue de l’améliorer ou alors l’éviter. En résumé, il est important d’agir. Et en fait la seule chose que peux vraiment contrôler et améliorer c’est ce que je fais. Mais il est important d’être détaché par rapport aux résultats car ils ne dépendent pas que de moi.

Aujourd’hui nous célébrons la paix retrouvée en 1918 après la première guerre mondiale.  « Paix » en sanskrit se traduit par « shânti » qui signifie « absence de trouble ».

Dans la vie, les problèmes que nous rencontrons peuvent être dus à nos erreurs, à celles des autres ou à des forces qui nous dépassent.
Puissions-nous être en paix, c’est-à-dire ne pas avoir de problèmes dus à nos propres erreurs, à celles des autres ou à des forces qui nous dépassent. C’est ce que signifie l’invocation: « Om shânti, shânti, shântihi. »

D’un point de vue pratique, la seule chose que nous pouvons contrôler, c’est ce que nous faisons nous-même.

Nous ne pouvons pas changer les autres ou éviter les problèmes causés par des catastrophes naturelles mais nous pouvons améliorer nos actions et donc réduire les problèmes qui viennent de nous-mêmes. Donc, d’un point de vue pragmatique, c’est sur ce plan que nous devons consacrer nos efforts: agir en pleine conscience de sorte que nos actions soient parfaitement adaptées aux situation et donc plus efficaces.

Le yoga de l’action: tapas (l’effort personnel), svâdhyâya (la connaissance de soi) et Ishvara pranidhâna (le détachement par rapport au fruit des actes ou – si on est croyant – l’offrande de ces fruits au Seigneur).

Tapas: la pratique

Ce que je fais a toujours un impact et la seule chose que je peux contrôler, c’est ce que je fais. En même temps, le résultat de nos t actions ne dépend pas que de nous et c’est important d’en être conscient. Mais il y a toujours une zone d’influence dans laquelle je peux agir: par exemple mon corps et ma respiration. C’est ce qu’on fait dans une pratique de yoga. Les postures agissent sur mon corps et les exercices respiratoires agissent sur mon mental. Puisque mon corps et mon mental sont mes outils d’interaction avec le monde, en agissant sur eux, je transforme le monde. En effet, dans l’univers tout est interdépendant.

Svâdhyâya: la connaissance de soi (littéralement: « aller vers soi »)

Pour être sûr de l’efficacité de ma pratique, il est important d’en observer les résultats. En observant les effets de ma pratique posturale et mes exercices respiratoires sur moi-même, je peux constamment modifier et améliorer ma pratique.

L’étude de textes inspirés comme le yoga soutra (traité de yoga) ou le veda (textes de la tradition indienne qui ont été « vus » par des sages, sont aussi un moyen de développer la connaissance de soi. Et pour mieux mémoriser ces textes, on peut les chanter. C’est pourquoi, traditionnellement, dans le yoga svâdhâya (l’étude de soi) comprend aussl  une forme de chant, le chant védique. Ce type de chant vise à élever l’esprit en travaillant sur le souffle l’énergie ascendante (udâna).

Les postures de yoga nous permettent aussi d’améliorer la posture assise et les exercices respiratoires favorisent la concentration. Tout cela prépare à l’assise silencieuse et la méditation

Ishvara pranidhâna : le détachement par rapport aux fruits de nos actions, et pour celui qui croit à une puissance supérieure, l’offrande de ces fruits à cette force,  « le Seigneur » (« Ishvara » en sanskrit).

Le détachement est le troisième élément important du yoga de l’action. Même si j’agis parfaitement, avec les meilleures intentions, le résultat ne dépend pas que de moi. Il peut être affecté par dés problèmes créés par les autres ou par une situation qui nous dépasse (inondation, tremblement de terre, guerre…). C’est pourquoi le détachement est essentiel. Il faut s’efforcer d’agir pour le mieux, et persévérer malgré les difficultés rencontrées, c’est l’esprit sportif, l’art pour l’art…

La loi du karma

Ceci dit, lorsque nous posons des actions efficaces en raison de modifications justes, elles laisseront des traces positives qui tôt ou tard engendreront des fruits positifs.

C’est peut-être le moment de commencer à pratiquer le yoga

Quel est le bon moment pour commencer à pratiquer le yoga ? C’est peut-être la question que vous vous posez. En fait le bon moment, c’est quand vous en ressentez l’envie ou le besoin. Rien n’arrive par hasard. L’enseignement du yoga peut commencer quand votre cheminement personnel vous donne envie d’expérimenter le yoga. Continuer la lecture de « C’est peut-être le moment de commencer à pratiquer le yoga »

10 suggestions pour surmonter le « Blue Monday » et être en pleine forme cette année

Aujourd’hui, mi-janvier, c’est le « Blue Monday », jour de l’année où l’énergie de la majorité d’entre nous est au plus bas en raison du manque de lumière subi depuis plusieurs jours.  Mais demain, la lumière augmentera encore et  notre énergie sera déjà un peu plus haute. C’est le moment de faire de nouveaux projets. Quelque part, nous avons envie de changer et de nous améliorer. Voici quelques suggestions Continuer la lecture de « 10 suggestions pour surmonter le « Blue Monday » et être en pleine forme cette année »

10 raisons de pratiquer le yoga

J’ai découvert le yoga par hasard en accompagnant une amie à son cours. Ca m’a vraiment plu. J’ai senti que ça me faisait vraiment beaucoup de bien et me suis dit que derrière ces effets agréables, il devait y avoir une connaissance extraordinaire du corps, du mental et du souffle. C’est ce qui m’a donné envie de continuer à le pratiquer et ensuite de l’enseigner. Mais au delà du ressenti, je voudrais vous citer quelques raisons objectives de pratiquer le yoga.

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